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Daniel Agdag

La démarche artistique d’Hugo Alonso révèle un intérêt marqué pour le rapport entre les produits audiovisuels et leur auditoire. D’abord visuelles, ses œuvres en sont venues à couvrir une vaste gamme de techniques, de la vidéo à la peinture, en passant par l’installation, la musique électronique et les éléments visuels pour le théâtre.

Il a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives et a entre autres été lauréat du prix du meilleur projet solo d’Art Madrid Noca Paper en 2016, du prix pour jeune peintre de la Gaceta Fundation en 2013, du prix pour jeune artiste de la Castilla y León Institution en 2011, du prix en peinture Caja España en 2008, du prix Optica Videoart 2008/2007 et du prix pour jeune artiste de Castilla y León Caja Burgos en 2007.

Il a pris part à plusieurs foires d'art internationales. Ses œuvres font partie de collections publiques, notamment celles du MUSAC (Musée d’art contemporain de Castilla y León), de DA2 (Musée d’art contemporain Domus Artium 2002), du CAB (Musée d’art contemporain de Burgos), de la Fondation BMW, du CEART (Musée d’art contemporain Tomás y Valiente), de Diputación de Salamanca, de la Fondation Gaceta et de Caja España.

 

Daniel Agdag

 
 
 

Démarche

« En l’air » 

En créant cette nouvelle série, je réfléchissais au personnel et au symbolique.

Chaque œuvre est issue d’un récit tiré d’histoires familiales concernant l’existence déracinée, la migration forcée, explicite et implicite, et le désir universel d’établir des racines, quelle que soit leur précarité.

Je cherche à examiner ce récit en créant des œuvres qui, paradoxalement, sont ancrées par le poids d’une histoire symbolique et par le désir d’un espace, mais qui pourtant sont prêtes à prendre leur envol.

Être en l’air, c’est être tout en haut, à la dérive, à flotter sans effort. C’est aussi une perte de contrôle, un thème auquel je retourne souvent.


 

Biographie

Daniel Agdag est un artiste et cinéaste basé à Melbourne, en Australie, qui œuvre à la frontière entre la sculpture et la motionographie. 


Il crée des sculptures hautement détaillées qui ont été décrites comme architecturales par leur forme, féériques et vétustes par nature, et inconcevablement complexes. 

Le carton est son matériau favori. Attiré par ses origines utilitaires et sa présentation monochrome, Agdag crée un paradoxe de fragilité et de robustesse avec des structures qui ressemblent à des formes architecturales et à des machines, en se servant d’un matériau qui n’est essentiellement que du papier et en les préservant sous des cloches ou des vitrines de verre. 

Agdag décrit ses œuvres comme des expressions d’auto-analyse symbolique, reconstruites en forme tridimensionnelle, des manifestations mécaniques de ses pensées, idées et histoires ancestrales. 

Il est inspiré par les mécanismes et systèmes négligés et dissimulés, qui permettent au monde industrialisé de fonctionner, et il explore souvent les royaumes ludiques et fantastiques de l’invention et de l’imagination. 

Fils d’immigrants arméniens, Agdag a étudié en beaux-arts avant que son intérêt pour les images en mouvement le mène au cinéma. Il a obtenu une maîtrise en film et télévision du Victorian College of the Arts en 2007.

Il a exposé en solo à Melbourne et à New York, et ses œuvres ont été présentées lors de nombreuses foires internationales : Melbourne Art Fair; Sydney Contemporary; Art Central Hong Kong; VOLTA Basel; Art Fair Tokyo. Ses œuvres font partie de collections privées aux États-Unis, au Japon, à Hong Kong, en Australie et en Europe.

Il a réalisé plusieurs commandes privées, notamment pour Hermès Paris, et a réalisé en 2014 une vaste œuvre publique, une installation en acier intitulée The Inspector à Abbotsford, Melbourne. 

Ses œuvres ont été publiées dans The Art or Cardboard (États-Unis, 2015) de la conservatrice et auteure Lori Zimmer et dans Paradise of Paper Art 2 – The World of Dance Paper de DesignerBooks (Chine, 2015).

Il a remporté trois fois le prix Dendy du Festival de films de Sydney, en plus d’avoir été deux fois en lice pour le prestigieux pris de l’AFI/AACTA, qu’il a remporté en 2017. Son film Lost Property Office (2017) a été sélectionné pour la catégorie des meilleurs courts-métrages d’animation des Oscars en 2018, et a été projeté à travers le monde.